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CULTUREL : LE TEMPLE DE LA LITTERATURE

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Le magnifique temple de la littérature ou le temple de Confucius de la capitale de Hanoï, fut la première université ou Académie impériale du Vietnam. Le temple est considéré comme un monument historique et culturel de la plus haute importante dans pays et un extraordinaire vestige impérial !

L’architecture du temple a puisée son inspiration dans celle du Temple de Confucius en Chine. Le monument mesure 350 m de long et fait 70 mètres de large. C’est le roi Ly Than Tông en 1075 (le troisième empereur de la dynastie Ly), qui fit construire le temple de la littérature au Vietnam

L’empereur Ly fit ériger cinq cours consécutives séparées chacune par des murs de briques. Chaque pas de porte est surélevé pour empêcher les mauvais esprits de rentrer. Une allée centrale, qui à l’époque était réservée aux seigneurs (les petites allées de côté étaient quant à elles, destinées aux domestiques, serviteurs et soldats), traverse toute la longueur du temple. Chaque cour est reliée par une triple porte, dont les murs symbolisent la progression sur la voie de la sagesse. Le chemin lui, représente l’évolution du savoir des érudits confucéens.

Sur une des pierres du temple, un texte demande aux visiteurs de descendre de leur cheval, ce qui place ainsi le pouvoir du savoir au dessus de celui du pouvoir royal du Vietnam. Le roi lui-même devait respecter strictement cette consigne.

Sous la dynastie Trân (de 12245 à 1400), le temple de la littérature a subit des changements à plusieurs reprises. En 1920 et en 1947 il a été entièrement restauré. Endommagé pendant la guerre d’Indochine, il fut restauré en 1956. Les derniers travaux datent de 2000.

Au commencement, le temple de la littérature, connu pendant longtemps sous le nom de Collège impérial, n’était accessible qu’aux princes impériaux, à la royauté du pays et aux nobles. A partir de la seconde année de son existence, le temple commença à accueillir les fils de mandarins sélectionnés par le roi lui-même. Il faudra attendre le 15ème siècle, pour voir le temple de la littérature s’ouvrir aux étudiants provinciaux désargentés, qui après avoir réussit l’examen d’entrée, pouvait y étudier.

Le temple est un lieu de lettres prestigieux où l’enseignement, axé sur le travail et le mérite, permettait d’accéder à une très belle ascension sociale. En effet, après l’obtention du diplôme royal, les plupart des étudiants vietnamiens, étaient destinés à devenir des mandarins dont l’érudition était autant enviée, glorifiée que respectée. Dés lors, les portes des cours des palais s’ouvraient à eux et à toutes administrations en province où leur était réservé des postes élevés. Pour ce qui concerne les étudiants qui échouaient à leurs examens, ils étaient souvent envoyés dans l’éducation scolaire pour tenir les fonctions de maîtres.

Les cours étaient composés de programmes qui enseignaient la morale confucéenne, 4 livres servaient de support  (La Grande étude, le Juste Milieu, les Entretiens et les ouvrages de Mencius) ainsi que les cinq livres canoniques (Les Odes, les Annales, Le Livre des Mutations, le Livre des rites et les Annales des printemps et automnes).

Le  temple de la littérature a véritablement connu son apogée sous le règne de Le Thanh Tong (1460-1497). De cette période faste est née des salles de conférences modernes, une magnifique bibliothèque, des pensionnats… Et c’est ainsi que le collège gagna sa réputation de grande école administrative et de lettres pour savants vietnamiens !

C’est à cette même époque (en 1442), qu’est née l’idée d’édifier des stèles en l’honneur de tous les étudiants diplômés. C’est ainsi que sur 82 promotions entre 1442 et 1779, 117 stèles ont été érigées. Posées sur une base en pierre en forme de tortue pour symboliser la longévité et l’union entre le ciel et la terre, une par une, les stèles racontent l’histoire de l’examen, indique le nom de l’étudiant et sous quel souverain il a été promut mandarin. L’ensemble des stèles est inscrit à la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Une coutume bien connue au Vietnam, veut que les jeunes étudiants viennent prier et déposer des offrandes devant les stèles, particulièrement en période d’examen, car cela porterait chance. On dit également que le fait de frotter la tête de la tortue (3 fois), apporterait le succès dans les études, c’est la raison pour laquelle, de nombreux parents y emmènent leurs enfants.

Concernant le déroulement des études, elles étaient fractionnées en plusieurs périodes et étapes, et les examens possédaient plusieurs degrés. Le tout premier examen, qui était un examen régional ayant lieu tous les trois ans, s’appelait Thi Huong. Celles et ceux qui le réussissait, pouvaient dès lors s’inscrire à l’examen du Thi Hoi dont l’épreuve consistait à rédiger un texte sur le sujet des affaires de l’Etat en se mettant dans la peau du roi lui-même. Les étudiants devaient ensuite répondre à une série de questions concernant les moyens de résoudre les problèmes du Vietnam. Pour ce faire, ces derniers devaient puiser dans leurs connaissances classiques et historiques des dynasties antérieures. Si le candidat réussissait l’examen, « le docteur », il pouvait alors accéder à l’épreuve de l’examen du Palais, le Thi Dinh. Particularité de cet examen, c’est le roi lui-même qui interrogeait les candidats en leurs posant des questions et en leur lisant ensuite lui-même les réponses. Puis, le roi classait les copies en trois groupes, choisissait le meilleur de chaque groupe à qui il attribuait des distinctions spéciales et honorables à l’issu de quoi, l’étudiant ainsi félicité et récompensé de ses efforts et de son savoir, devenait mandarin.

En plus de leurs diplômes, on remettait à chacun des étudiants couronnés de succès, une robe, un chapeau et un cheval. Puis, en leurs honneurs, un superbe banquet était organisé à Hanoï. S’en suivait une procession dans leurs villages d’origine où les habitants se réunissaient pour les accueillir  triomphalement. A leur tour, pour les remercier, les jeunes diplômés offraient une grande fête aux villageois. Enfin, après avoir fêté dignement et en grandes pompes leurs réussites, les diplômés retournaient à Hanoï pour y prendre leurs toutes nouvelles fonctions d’Etat.

L’âge moyen des lauréats variait entre 16 et 61 ans. Ils étaient tous considérés comme étant des personnages brillants et devenaient en conséquence, après l’obtention de leurs diplômes, des personnes influentes ou importantes dans la société vietnamienne (bureaucrates, philosophes, hommes politiques, ministres, poètes, etc.).

A partir du 19ème siècle, le prestigieux collège fut transféré à Hué. Depuis, le sublime temple de la littérature est destiné à la commémoration de Confucius et de ses disciples. Il accueille également la journée nationale de la poésie et tient une exposition permanente de bonsaïs.

On retrouve un des monuments du temple de la littérature sur le billet de 100 000 dongs : le lac de la clarté céleste.

Le temple de la littérature est un incontournable culturel au Vietnam ! C’est un lieu prestigieux qui se distingue  par sa philosophie, celle de Confucius dans un pays reconnu plutôt bouddhiste, et qui montre une perspective importante du pays, celle du savoir, de l’érudition et du raffinement de l’esprit.

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CULTUREL : MY SON

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C’est un français (Camille Paris) qui a découvert en 1885, l’exceptionnel site archéologique du royaume des Chams : « le sanctuaire de My Son » considéré comme le site Cham le plus important du Vietnam !

L’époustouflante ville antique, construite par le roi Bhadresvaraman à la fin du IVème siècle, est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999.

Les ruines de l’ancien royaume de Champâ se trouvent dans le centre du Vietnam à l’ouest de la ville de Hoi An,  au cœur d’une vallée entre montagnes et jungles.

Le sanctuaire de My Son était un centre religieux, politique et un lieu de sépulture. Il était constitué de 70 temples et bâtiments érigés sur 142 hectares (entre la fin du IVème et du XIIIème siècle). La guerre du Vietnam aura mis à mal le site, mais une vingtaine de vestiges restent en excellent état.

L’architecture du royaume de Champâ, aux influences Indiennes, est composée de briques rouges et de pierres sculptées d’ornements ou de frises exceptionnellement belles !  Le site possède une grande valeur culturelle et artistique et vous fascinera par son incroyable finesse !

La société Cham, organisée comme en Inde, évoluait en système de castes. Le lieu était donc destiné aux castes les plus prestigieuses, la caste sacerdotale ou bien les monarques qui firent fonctionner le centre religieux pendant 9 siècles avec son déclin.

La société Cham, minoritaire au Vietnam, témoigne de l’influence de l’Inde sur le Vietnam  ; ce qui fait de ces vestiges, un patrimoine à conserver et à protéger. On retrouve d’ailleurs sur la plupart des vestiges, les représentations sculpturales du « lingam », symbole du dieu Shiva, considéré comme le protecteur des Chams, mais également des sculptures des dieux Ganesh, Vishnou

L’apogée de la grande civilisation du royaume de Champa est fascinante ! On peut également retrouver de nombreuses sculptures dans l’exceptionnel musée Cham de Danang qui vous promet, là encore, une épopée culturelle hors du temps !

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ARCHITECTURE: LE PONT DU DRAGON A DANANG

Pont du dragon a Da Nang

Le pont du Dragon (Tran Thi Ly) est un pont situé dans la ville portuaire de Danang sur la rivière Han dans le centre du Vietnam. Il a été inauguré le 29 mars 2013.  Il mesure 666 mètres de long et sa largeur de 37,5 mètres accueille 6 voies de circulation et 2 trottoirs pour les piétons.

Sa particularité est qu’il a la forme d’un dragon jaune, avec ses arches onduleuses  et que sa tête peut cracher des flammes ainsi que de l’eau chaque vendredi et samedi soir aux alentours de 22h30. Sa structure est entièrement recouverte de LED, 15000 au total. De teintes différentes, les LED permettent de varier les couleurs de l’illumination du dragon du Vietnam.

Le chantier, mené  par l’architecte Américain Louis Berger, a débuté en juillet 2009. 85 millions de dollars (65 millions d’euros) et 9000 tonnes d’acier inoxydable auront été nécessaires pour construire le pont du dragon de Danang.

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Architecture: les maisons tubes

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Au Vietnam, la maison possède une architecture très particulière. On l’appelle la maison tube car elle se dresse comme un tube, tout en verticalité. Elle est très longue, de plusieurs dizaines de mètres, et très étroite en largeur. Il est rare de voir des fenêtres percer les façades de côté car d’autres maisons sont destinées a être construites de chaque côté. C’est aussi la raison pour laquelle, ces pans de murs ne sont pas peints.

La taxe foncière ne s’appliquerait qu’à la largeur de la construction et non à la profondeur. D’autre part, lorsque la population des campagnes à immigré vers les grandes villes, la terre était rare et la densité de population très élevée. Ce qui expliquerait la forme si particulière de ces maisons.

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Architecture: La pagode

PAGODE HUE

Une pagode est habituellement construite avec du bois. Les colonnes, en bois de Lim appelé bois de fer réputé très dur, supportent le poids d’une charpente très lourde recouverte de deux couches de tuiles. A la base, une première couche de tuiles plates et en deuxième couche, une épaisseur de tuiles dites décoratives. Elles sont généralement découpées en demi-lune ou en feuille de mûrier.

Les tuiles plates qui sont visibles de l’intérieur de la pagode, servent d’isolant et préservent l’esthétisme de ce lieu de culte. Quant à la seconde couche, elle est visible de l’extérieur du bâtiment et conçue pour résister aux intempéries, notamment aux typhons. Les murs font également fonction d’isolant ; ils ne portent pas la charpente.

La pagode possède un ou plusieurs étages et a l’aspect d’une tour. Les pagodes du nord du Vietnam sont ornées de statues construites en bois de jacquier ou de statues de plâtre recouvertes de laque qui les rends lisses et brillantes. Elles représentent les divinités de la religion bouddhiste et taoïste, et expriment les symboles du mal et du bien (saints et démons).

La construction de la pagode respecte des rites et croyances strictes. L’emplacement où elle est construite est longuement étudié puis validé par des géomanciens, ainsi que son orientation et sa date de construction.

La pagode sent l’odeur des encens, la racine des bois et la chaleur humide. C’est un lieu où l’on vient se ressourcer, prier, faire des offrandes ou encore, retrouver un instant de calme et de sérénité.

Lorsque l’espace le permet, on construit à côté de la pagode un jardin et un bassin d’eau qui sont propices à la méditation et au calme. Au printemps, on peut également voir flotter sur l’eau calme, des fleurs de lotus qui amplifient ce sentiment d’apaisement et de douceur.

En photo, la pagode de la dame céleste de Hué (datant de 1601): La tour est la plus haute du Vietnam, elle s’élève à 21 mètres au dessus de la terrasse. Elle possède 7 étages et chacun représente une réincarnation de Bouddha ; les 7 états de grâce, dont le dernier niveau symbolise le Nirvana.

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